Christophe Le Goff
« Au fil des créations "Ciel -400 -Kilo" , "L’outre Noir", "fool", "Diamant", "Animal Emotion Pictures", "Motifs Sauvages" je développe un travail fait d’associations et de collages où se côtoient réalisme et fiction dans une forme d’art brut et déconstruit proche de l’inconscient. La question de la condition humaine y est toujours centrale.
L'absurde, le délire, la sauvagerie tout autant qu’une sensibilité à fleur de peau en sont souvent les manifestations corrélées.
Jouant, non sans vitalité, sur un mélange de registres et « de matériaux », le travail exprime la complexité, les entrelacs, le caractère stratifié de la réalité dans le but de sonder la frontière de la norme. La composition est en ce sens protéiforme. A l’image de ce que nous sommes, coexistent ici quotidien et imaginaire, histoires du monde et histoires personnelles.
Figures de l’étrange, traits d’innocence archaïque et de liberté brute, à la danse viscérale et la pensée sauvage, mes créations voyagent entre abstraction, fiction et réalisme, tel un espace entre jeu et rituel. ». C. Le Goff
Christophe Le Goff
Chorégraphe, danseur, pédagogue, chercheur.
Né à Casablanca
Rien ne le prédestine à la danse dans son enfance si ce n’est la vitale expression d’un cri. Jeune « adulte », un narcissisme classique le pousse à la périlleuse idée de poursuivre un idéal du Moi incarné dans la figure de l‘artiste et du danseur. Après des études de philosophie où Nietzche et Deleuze finissent par prendre la place de Platon dans son imaginaire, il décide donc de devenir danseur. Il est initié en mode « Everest » à la danse, durant trois ans, dans la Cie Ladaïnha qui associe technique Classique et Graham aux danses rituelles brésiliennes (Capoeira, Makulele,..). Prenant conscience qu' il n’ est finalement pas descendant afro bresilien il se tourne vers la danse contemporaine. Il fait la formation Extensions de la Place de la Danse de Toulouse en 2004. Durant sa formation, il rencontre des chorégraphes qui le marqueront dont Odile Duboc, Mark Tompkins, David Zambrano, Patricia Kuypers, Latifa Laâbissi, Germana Civera, Yoshito Ohno, Loïc Touzé, João Fiadeiro et Frank Van De Ven (Min Tanaka Dancer). Entre 2001 et 2006, il est interprète et enseignant pour différentes compagnies dont Etant donné (Rouen) et au sein de la Cie Emmanuel Grivet à Toulouse où il continue à se former durant 2 ans notamment autour de la pratique du B.M.C (Os/Organes). Il a été interprète pour la Cie Samuel Mathieu sur plusieurs créations.
L‘influence du post modernisme américain, du courant dit de la « non danse » ainsi que ses voyages au Japon et son effleurement du Butô sont structurants pour lui.
Il admire particulièrement Giotto, Gauguin, Hijikata, Raimund Hoghe, Deborah Hay, Marlène Monteiro Freitas, Nina Simone et Phillipe Katerine.
En 2008, il crée MayGetSin * Christophe Le Goff basée à Toulouse, compagnie dans laquelle il travaille avec Lorena Calandin sur divers projets dont plusieurs créations.
Il collabore avec des artistes issus de divers champs artistiques dont Matthieu Cottin (chorégraphe), Yair Barelli (chorégraphe), Benjamin Alliot Pagès (chorégraphe), Agnés Pezeu (plasticienne), Gilles Toutevoix (vidéaste), Patricia Ferrara (chorégraphe), Cédric Martigny (photographe), Nicolas Lafourest (musicien), Aurore Valade (Plasticienne et Photographe), Mouna Nemri (Cirque), La Diagonale du Vide/ Amanda Homa et Idriss Roca (Cirque).
Ces dernières créations sont Diamant (2018), Animal Emotion Pictures (2019), Genius Loci (2020), Motifs Sauvages (2022), NUHé (2023)
Il présente son travail en France et à l’étranger et donne des workshops (Ordinary Paint, Imaginary shape) en direction de publics amateurs et professionnels. Il enseigne le Gi Qong (formé avec Thierry Bae) dont les fondements sont étroitement liés avec sa pratique organique de la danse.
Il fait partie de plusieurs laboratoires de recherche dont ASTRES qui rassemble Artistes et Scientifiques. Il est artiste associé au Laboratoire L.L.A Creatis de l’Université Jean Jaurès à Toulouse et au laboratoire L.E.A à Marseille autour de l‘art et la petite enfance.
Christophe Le Goff tend à exprimer dans la plupart de ses travaux une logique de l’inconscient, dans une forme faite d'associations et de collages polysémiques où se côtoient réalisme et fiction sur un ton à la fois naïf et brut.
CIE MAYGETSIN / Christophe Le Goff
C.Le Goff écrit quatre « pièces » entre 2003 et 2008 dont La Mer entre nous et L’outre noir (solo).
En 2008,la Cie Maygetsin présente Stone Fences et Prés de bridge sound in deception pass, deux solos pour Lorena Calandin, présentés à L' EACC (Espacio de Arte Contemporaneo de Castellon), en partenariat avec le Centre Chorégraphique de Valencia, dans le cadre d’une exposition internationale autour de l‘œuvre de John Cage.
En 2008 puis en 2010, il collabore avec le chorégraphe et danseur Matthieu Cottin (Cie Process). Ils présentent la performance « Alimentation Générale », au Lieu Commun (centre d’art contemporain) puis Ciel-400-Kilo présenté en janvier 2010 au Théatre Le Vent des Signes dans le cadre du Festival C'est de la Danse Contemporaine.
Le solo An Elvis Yokoha Dance for Unaï est crée en 2009 au Théâtre le Vent des Signes.
Le trio (avec Benjamin Alliot Pagés et Yair Barelli) Enveloppe et miroir sont dans un bateau est crée en novembre 2011 au Ciam/La Fabrique à Toulouse.
En 2011, il créé Icône Tabù, pièce pour 15 étudiants de l’université Toulouse Le Mirail (issus des pôles Danse, Théâtre, Musique, Arts appliqués). Cette pièce, commande du Ciam/La Fabrique Université du Mirail est présentée au Festival d’Avignon en Juillet 2011.
Il collabore avec Agnès Pezeu dans le cadre du Festival d'art contemporain, Le Printemps de Septembre 2012. La performance, Le Journal d'un corps franc est présentée au B.B.B Centre d'art à Toulouse.
En 2013 il créé fool, solo dont il est l'interprete dont la première est présenté dans le cadre du festival "Faits et Guests" a Marminiac dans le Lot.
En Mai 2013, il est accueilli en partenariat avec l’Institut Français du Japon, l institut Français de Paris et la Région Midi Pyrénées dans le cadre d’une performance à Tokyo.
En 2014, il co réalise avec la vidéaste Gilles toutevoix le moyen métrage "Vacance". Ce film est crée dans la cadre de la residence annuelle de la communauté de communes de Cazals Salviac dans le Lot, en partenariat avec la Drac Midi Pyrénées dont Maygetsin est Lauréat en 2014.
En 2015, il collabore avec le collectif Rapprochés pour la création "Amour", duo avec Benjamin Alliot Pagés sur une musique de Nicolas Lafourest.
En Septembre 2015 il collabore avec Gilles Toutevoix et le musicien Nicolas Cante dans le cadre de la performance "il traverssere il oublio" à l Institut Français de Milan.
En 2018,il crée "Diamant", coproduit par le C.D.C.N de Toulouse.
En Mars 2018, il crée "Piedra, papel...", commande du Centre Georges Pompidou de Cajarc (46).
En Avril 2018, il crée la performance "Bleu de Nuit", commande de l' Adda du Lot.
En juin 2019, il crée "six mille", commande de l' Adda du Tarn au Musée Goya de Castres autour des statuettes Ibéres.
En 2020, il crée "Animal Emotion Pictures" solo pour Lorena Calandin coproduit par Le Centre Chorégraphique National / Mallandain Ballet Biarritz et l ' ADDA du Tarn.
En 2020, il crée Genius Loci " L Esprit des lieux ", projet crée sur mesure pour chaque lieu. Festival d art contemporain Cahors Juin Jardins (juin 2021), Centre Culturel Bellegarde a Toulouse (Octobre 2021). Hameau de Barrières dans le Lot en partenariat avec le parc naturel des Causses du quercy (juin 2022), Projet Danse et photographie avec les habitants de Blagnac et du quartier des Sept Deniers à Toulouse en partenariat avec la Mairie de Blagnac, le Ring -scène périphèrique et l ' espace Job (avril à septembre 2023)
En 2022, il crée Motifs Sauvages avec le soutien du Ring-scène périphérique, du vent des Signes, de la Place de la danse et du Théatre Garonne à Toulouse.
En avril 2023, il crée Flore pour 12 étudiants, commande de L' université Jean Jaurés.Festival A Corps de Poitiers.
En 2023, il crée NUHé, une pièce pour les lieux non dédiés pour 3 interprètes féminines.
En juin 2024, il crée Iguazu commande du Centre Culturel Bellegarde-Toulouse, dans le cadre de We Act et de l’exposition Via Picta – Routes, signes, territoires.
Sa création 24-25 est "I Nuï MonteAlegre, Suite en hyper-Mer"